Elle est née en banlieue de Montréal au Québec. Jeune les arts étant présent dans sa vie. Elle débuta une formation en art au cégep. Extrêmement sensible au critique, elle ne pensait pas être à la hauteur de son art.
N’ayant arrêté de créer pour son plaisir, et étant curieuse, en recherche constante, en faisant des formations diverses. En 2003, elle reprit tranquillement confiance. Elle présenta pour la première fois 3 toiles figuratives en collectif avec le groupe de peinture de Claire Francoeur. Étant constamment insatisfaite et timide de montrer ses œuvres jusqu'à la découverte en 2018 de la sculpture à l’aide de durcisseur de tissu. Ensuite, avec le coulage à l'acrylique, elle retrouve le plaisir de créer de l'abstrait.
Finalement, l'année 2020 aura été un tournant pour elle. La découverte de la cire froide mélangé à l’huile deviendra son médium fétiche. Elle travaille depuis chaque jour pour fortifier ses idées et méthodes. Étant en télétravail, à son emploi régulier, elle a pu prendre tout son temps libre pour créer et commencer à exposer ses œuvres.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
J’aime observer mon environnement. Les émotions et l’analyse font parties intégrales de moi et de mon travail. Je suis sensible aux perturbations sociales. Je crée des moments, des états de ce que je vis, entends, sens, récent. Je cherche comment exprimer mes idées sans filtre. Je laisse mon instinct me guider mais mes couleurs sont choisies dès le début. C’est pour moi plus naturel d’exprimer mon intuition que d’essayer de contrôler le processus. Est-ce que l'inconscient et le subconscient ne serait pas de meilleurs conteurs que mon conscient ?
Je crée majoritairement debout pour avoir une liberté du mouvement. Ce qui m’amène parfois à modifier le flot de mes premières couches de peinture. Mon médium actuel principal étant l’huile mélangé à la cire froide. Mes déplacements de peinture sont cohérents avec la réaction de ce produit. J’aime défaire, détruire mon début de création, ça me permet d’aller plus loin. Et cela fait des effets de profondeur qui donne de la puissance à mes œuvres.
De plus, je m’interroge sur le pourquoi des notions techniques et artistiques. Je fais des essais qui me permet de trouver d’autres méthodes. Ceci me permet de contrefaire ma tendance à vouloir la perfection. C’est mon talon d’Achille alors cette pratique m’oblige à revoir mes critères. Je cherche un équilibre dans ma dualité, entre mes sphères émotives et logiques. Moins je réfléchi avec une méthode définie, plus je laisse la musique me guider, plus j'aime ce qui en découle.